Les salariés exigent des entreprises responsables
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Les salariés exigent des entreprises responsables

Les salariés exigent des entreprises responsables

Tang Yu préside aux destinées de Netdragon Websoft, l’un des leaders chinois du jeu vidéo ; petite précision : Tang Yu une robote pilotée par une IA !

Pas d’états d’âme, une disponibilité 24 heures sur 24, et bien sûr des décisions ultra rationnelles … mais certainement pas super innovantes : pas sûr qu’une AI soit capable d’entraîner son entreprise dans les océans bleus.

Pas sûr non plus qu’elle la positionne en pointe en termes de responsabilité sociétale : une AI s’inspire de l’existant, du mainstream … loin du volontarisme des Riboud, Demurger ou Chouinard.

Pourtant, l’engagement sociétale des entreprises constitue un fort potentiel d’attractivité pour recruter et fidéliser leurs collaborateurs : une étude Viavoice de 2015 soulignait déjà que « 78% des salariés considèrent que la RSE est importante dans la vie de l’entreprise, et 85% d’entre eux voudraient s’investir plus dans les démarches RSE de leur entreprise ».

Plus question aujourd’hui de recruter des milléniaux, sans politique RSE dynamique et sincère – ils détestent le greenwashing ! – comme le souligne une étude Global Tolerance : 62 % d’entre eux « ne veulent travailler que pour une organisation qui a des impacts sociaux et environnementaux ».

Jeunes ou moins jeunes, 65% des salariés considèrent, toujours selon Viavoice,  que la RSE peut améliorer la performance de l’entreprise … mais attention : selon une autre étude réalisée par Cegos, 57% voient « la démarche RSE de leur entreprise d’abord comme de la communication » : pas glorieux !

Les collaborateurs attendent beaucoup des politiques sociétales de leurs entreprises, et pas seulement de manière égoïste, par peur de discriminations à leur égard par exemple : après la récente crise sanitaire, 90% des salariés interrogés par Ipsos jugent « important » ou « essentiel » que celles-ci donnent un sens à leur travail.

Toujours selon la même étude, 83% considèrent « important » ou « essentiel » qu’elles soutiennent des « causes d’intérêt général ».

Avec la multiplication actuelle des crises – sanitaire, économique, climatique, etc. –, développer des politiques socialement et sociétalement responsables constitue la condition sine qua non pour recruter des collaborateurs de talents – il ne suffit plus de proposer des salaires alléchants !

Rédigé par François