Plaidoyer pour une croissance responsable, par Didier Barbe
Le monde des affaires se transforme en profondeur pour une croissance plus responsable
Non seulement l’entreprise doit repenser ses modèles en intégrant son écosystème de proximité et éloigné. Elle le fait dans une conjoncture incertaine qui impose écoute fine et sensibilité accrue. Elle requiert de nouvelles compétences – talents & leadership, ainsi que des capacités – investissements & innovation.
Transformer n’est plus une option mais une condition de survie, de vie donc de développement. C’est l’objet de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour nos entreprises.
Du chamboule-tout subi à la refonte assumée
La Conjoncture nous oblige :
1 – Un enchainement exceptionnel de crises, profondes et rapides, qui impose de repenser le monde, les États, les modèles économiques, sociaux et politiques, et donc les entreprises,
2 – Un facteur « temps » qui s’accélère et qui est indissociable des solutions qui dépendent du périmètre, des moyens financiers, naturels et humains, et de l’urgence.
Le Constat : « Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise » – Winston Churchill
La société est à bout de souffle, les dirigeants politiques cherchent désespérément à se rapprocher des peuples et à bâtir le futur. Il en va de même pour la gouvernance et le leadership des entreprises. La planète et les peuples sont en ébullition. L’innovation et les révolutions technologiques inquiètent et fascinent. La recherche d’un nouvel équilibre Individualisme / Souverainisme / Universalisme est au cœur des aspirations des citoyens du futur qu’ils soient consommateurs, clients ou salariés.
La Vision : « Faute de vision, le peuple vit sans frein » – La Bible
Dessiner le futur de l’entreprise consiste à la penser dans son écosystème avec au cœur la dimension humaine. Pour cela il convient de concilier l’ambition collective et les aspirations personnelles : ainsi écrire le récit d’un imaginaire « sociétal » qui réponde à la question : quel monde voulons-nous ? puis décrire les modèles d’organisation de la sphère tant privée que publique dans le contexte de la « reconstruction » à l’oeuvre, enfin se projeter dans le futur en tirant profit du potentiel de l’économie « soutenable » verte, circulaire et donc responsable.
Le Projet : « Le chemin est long du projet à la chose » – Charles Bukowski
Cap en main, le dirigeant définit l’itinéraire et trace le chemin. Le projet couvre tous les domaines des transformations nécessaires : les organisations, les processus, l’innovation, la formation, la relation client, le développement, la gestion des talents, la motivation des acteurs, l’inclusion des parties prenantes. Bâtir son « business plan » en contexte est impératif pour être crédible et emporter l’adhésion.
Les impératifs : « La conviction est la volonté humaine arrivée à sa plus grande puissance » – Rémy de Gourmont
Pour mener à bien le projet, une bonne gouvernance inclusive servie par un leadership renouvelé, pluriel et collectif, est indispensable. Cela repose sur des convictions fortes de respect de la dignité humaine en répondant à la recherche du sens, de partage de la valeur pour une plus grande solidarité et équité dans la rémunération du capital et du travail, et de subsidiarité dans les nouveaux modèles d’affaires vecteur de confiance et de participation de tous.
Le débat d’idées en cours sur la place de l’entreprise dans la société témoigne de la vitalité de la réflexion pour passer de croissance « quoiqu’il en coûte » à responsable. Pousser par le législateur français – loi Pacte et européen – directives sur la vigilance, le digital et l’économie verte. Le débat s’invite à la table des COMEX, il faut le saisir.
Les talents que mobilisent Responsible Growth ont vocation à éclairer, conseiller et accompagner les dirigeants et les entreprises avec compétence, expérience et bienveillance. La démarche résolument opérationnelle privilégie le lien entre réflexions et actions. Ce n’est que par la mesure de l’impact que l’on transforme le business pour la performance et la culture pour l’adhésion.